Pauline Boty
1938 (Londres) / 1966 (Londres)
Seule artiste femme du Pop Art anglais, Pauline Boty est née à Londres en 1938. Boursière du Wimbledon College of Arts malgré la désapprobation parentale quant à son choix d'études, Boty se retrouve de nouveau arrêtée par le plafond de verre: les faibles taux d’admission des femmes dans la section peinture du Royal College of Art forcent l'artiste à continuer dans une toute autre voie, celle du vitrail. Lors de sa deuxième participation à l’exposition Young Contemporaries en 1959, elle se rapproche d’artistes émergents du Pop Art tels que David Hockney, Derek Boshier, Peter Phillips et Peter Blake.
En 1962, le film documentaire Pop Goes the Easel de Ken Russell place Pauline Boty au centre du mouvement. Pour sa première exposition personnelle en 1963, elle présente une série de tableaux où elle reproduit l'image de célébrités, comme Marylin Monroe dans The Only Blonde in the World. Puis elle se marie la même année à Clive Goodwin, dont elle tombe enceinte deux ans plus tard. Atteinte de leucémie lors de sa grossesse, l’artiste refuse tout traitement afin de protéger la vie de son enfant et décède à l'âge de 28 ans. Son travail tombe alors dans l’oubli pour les trente années qui suivent, jusqu’à ce que le curateur britannique David Alan Mellor tombe amoureux de son travail en la voyant dans Pop Goes the Easel et commence un travail pour la reconnaissance de sa juste place dans l'histoire de l'art.
Pauline Boty voyait le Pop Art comme une « nostalgie pour le moment ». Ses peintures et collages exhalent une féminité joyeuse et affirmée, tout en critiquant « le monde des hommes ». Elle est aujourd'hui considérée comme l'une des figures pionnières du féminisme.
Portrait : © Lewis Morley
Seule artiste femme du Pop Art anglais, Pauline Boty est née à Londres en 1938. Boursière du Wimbledon College of Arts malgré la désapprobation parentale quant à son choix d'études, Boty se retrouve de nouveau arrêtée par le plafond de verre: les faibles taux d’admission des femmes dans la section peinture du Royal College of Art forcent l'artiste à continuer dans une toute autre voie, celle du vitrail. Lors de sa deuxième participation à l’exposition Young Contemporaries en 1959, elle se rapproche d’artistes émergents du Pop Art tels que David Hockney, Derek Boshier, Peter Phillips et Peter Blake.
En 1962, le film documentaire Pop Goes the Easel de Ken Russell place Pauline Boty au centre du mouvement. Pour sa première exposition personnelle en 1963, elle présente une série de tableaux où elle reproduit l'image de célébrités, comme Marylin Monroe dans The Only Blonde in the World. Puis elle se marie la même année à Clive Goodwin, dont elle tombe enceinte deux ans plus tard. Atteinte de leucémie lors de sa grossesse, l’artiste refuse tout traitement afin de protéger la vie de son enfant et décède à l'âge de 28 ans. Son travail tombe alors dans l’oubli pour les trente années qui suivent, jusqu’à ce que le curateur britannique David Alan Mellor tombe amoureux de son travail en la voyant dans Pop Goes the Easel et commence un travail pour la reconnaissance de sa juste place dans l'histoire de l'art.
Pauline Boty voyait le Pop Art comme une « nostalgie pour le moment ». Ses peintures et collages exhalent une féminité joyeuse et affirmée, tout en critiquant « le monde des hommes ». Elle est aujourd'hui considérée comme l'une des figures pionnières du féminisme.
Portrait : © Lewis Morley
Artist's exhibitions
The Remains of Love. Dernier regard avant le Brexit?
30/03/2019 - 16/04/2019
(Paris) PIASA Auction
30/03/2019 - 16/04/2019
(Paris) PIASA Auction