Pieter Brueghel l'Ancien
Living in : Entre Anvers, l'Italie et Bruxelles
Working in : Entre Anvers, l'Italie et Bruxelles
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Quoique déjà célèbre à sa mort en 1569 « à la fleur de l’âge » (soit entre 35 et 45 ans), celui dont l’œuvre s’arrache aussitôt son trépas et se dispute entre l’empereur germanique et Rubens, laisse une biographie lacunaire. On ne connaît aucune lettre de sa main, aucun contrat ou preuve de paiement. Ce Brabançon serait né vers 1530 non loin de Bréda, dans un obscur village qu’on appelait naguère Bruegel – nom qu'il aurait conservé pour lui-même et pour ses descendants – si l’on en croit son premier biographe Carel van Mander, qui résume l’existence de l’artiste dans son Livre des peintres publié en 1604. Mais l’artiste a pu tout aussi bien naître sous le nom de Brueghel à Anvers – première ville où il est fait mention du jeune homme (orthographié Pieter Brueghels), lors de son admission comme maître dans les registres de la Guilde de Saint-Luc en 1551. On affecte aujourd’hui de taxer de « fantaisistes » les allégations de van Mander, sous prétexte que ce protestant, alors en fuite à Haarlem, n’a connu Bruegel que par les commérages colportés sur son compte et chercherait insidieusement à se venger des persécutions religieuses commises par les Habsbourg en prenant le peintre comme étendard de la révolte. Pourtant, quand bien même van Mander confondrait vérité et légende, toute vérité passe bien par la légende, car elle exprime à chaud ce qu’il faut retenir d’un homme.
Gravure de Bruegel l'Ancien par Dominique Lampson.
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