Vladimir Skoda travaille sur le rapport entre la forme, principalement sphérique, et l’espace. Ses boules sculptées en métal poli mises en regard avec des miroirs concaves permettent, grâce au jeu sur le reflets et le mouvement, de créer de nouveaux espaces fictifs et éphémères selon la déambulation du visiteur dans l’exposition. L’œuvre de Skoda basée sur la cosmogonie du monde symbolise un microcosme où l’image, réelle ou fictive, est au cœur de son questionnement. En utilisant les antagonismes dans la forme (concave / convexe) et l’espace (intérieur / extérieur ) il bouleverse les repères traditionnels, en donnant l’illusion d’un nouveau monde. Sa dernière série de photographies, «Trous blancs», sont des visions d’un ciel dont une lumière aveuglante jaillit. Cette image du soleil connue de tous, n’est qu’une vue de l’esprit puisque l’astre ne peut être observé sous peine d’aveuglement.

Pauline Mirete