Cette première rétrospective de Zineb Sedira retrace un parcours artistique qui part du singulier pour s’ouvrir à l’universel. Dans ses premières vidéos et photographies, l’artiste examine sa position de Française d’origine algérienne vivant en Europe et construit des récits documentaires engagés. Elle se détache ensuite de l’autobiographie pour s’ouvrir à une réflexion plus large sur les enjeux des déplacements humains, le potentiel poétique et narratif des ruines et des mirages de notre monde globalisé. Ce travail a une résonance toute particulière à Marseille, ville portuaire, façonnée par les vagues successives d’immigration et marquée par son rôle important pendant la période coloniale.

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