Au musée Guimet, les premières pierres consacrées à la reconnaissance de la spécificité kazakhe à l’extérieur du pays sont posées, initiative « introductive », selon les termes du président de l’institution, due aux recommandations de Frédéric Mitterrand de retour d’Asie Centrale : à travers l’approche de l’exposition, s’appuyant sur l’archéologie et l’ethnologie, les objets se teintent de facultés singulières. On y trouve peu de pièces monumentales, difficilement amovibles, en effet mais des harnachements, des pendentifs de ceintures dorés, des chaudrons et des tables d’autels, proches de la petite sculpture, qui témoignent par leur iconographie du lien des nomades kazakhs avec la faune et la nature.
Tom Laurent