(…)Je m’inspire de cartes géographiques qui sont déjà la transposition d’un volume de paysage sur un seul plan. Cette approche particulière du paysage répond à mon intérêt pour l’arrière-plan des choses, les dessous, l’élément sauvage radicalement naissant. Ce sont ces mêmes sensations que j’ai voulu traduire dans mes études d’après des portraits équestres de Vélasquez et d’après la lettre A. Mais cette démarche vers les commencements, ce forage de l’origine engage tout le corps. Avec lui le peintre voit. C’est la raison pour laquelle la peinture occidentale fait du corps le sujet par excellence, son motif dans les deux sens du terme. Je ne m’y dérobe pas(…).(Retrouvez l’interview de Guy Le Meaux dans son intégralité dans le N°36 : parution le 26 juin 2010)