Les années 1960 marquent la fin des deux grands empires coloniaux français et anglais. Émergent alors jusque dans les années 1980 de nouveaux genres musicaux au cœur des deux grandes capitales européennes que sont Londres et Paris. Du reggae au raï, les minorités issues de la décolonialisation se regroupent et font de la musique un instrument politique pour faire résonner leurs voix contre le racisme et les violences policières auxquelles elles font face. Pochettes de disque, costumes, archives vidéos et photos, prêtées pour l’occasion par Manu Dibango et plusieurs autres figures majeures de ces décennies, rythment l’exposition et retracent cette effervescence culturelle empreinte de militantisme.

Article d'Emmanuelle Alavoine, publié dans le N°88 de la revue Art Absolument

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