La génération spontanée existant encore moins en histoire de l’art qu’ailleurs, il était logique, voire normal, qu’une Biennale d’art non objectif vît le jour à Pont-de-Claix, près de Grenoble. Parce que le musée isérois fut le premier à introduire, en France, de l’art contemporain dans ses collections, parce que ladite institution dispute avec ses homologues d’Essen et de Lodz cette primauté mondiale, parce que le maire de Pont-de-Claix est devenu président de la métropole grenobloise, parce que le plasticien Roland Orépük œuvre dans cette veine et pour que ce courant puisse s’exprimer.

Extrait de l'article de Philippe Gonnet dans le N°79 de la revue Art Absolument. Parution le 20 septembre 2017