Directeur de la fondation Maeght depuis 6 ans maintenant, Olivier Kaeppelin se fait explicite quant à la part immémoriale de l'œuvre du peintre allemand : « A. R. Penck parle au nom des groupes et des sociétés que nous formons. Il ne prend pas comme sujet l’individu, mais conserve au cœur de son œuvre une forte dimension épique, en partant des dessins des grottes de Lascaux, de Chauvet ou encore de la Mongolie chinoise, de ces chasseurs-cueilleurs et de ces animaux pour arriver aux graffitis des banlieues de nos villes. Ce qui intéresse l’artiste, c’est les tribulations des sociétés que nous formons dans leur aspect premier et leur énergie première. Ce geste premier dit aussi ce que nous sommes aujourd’hui. »


Extrait de l'article de Chloé Gonda publié dans le N°77 de la revue Art Absolument: parution le 19 mai 2017

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