Du Saint-Laurent à l’embouchure de la Seine, l’artiste observe les paysages maritimes, les masses qui les composent, les flux qui les animent, et modélise par des chorèmes les courants des marées et les forces des vents dans des compositions qui associent art et technique. Dans les pas de Turner et de Constable, Jacqueline Salmon souhaite faire de la « peinture mouvante », dépasser la photographie pure et instaurer un dialogue intime et scientifique avec l’image. Le Havre ouvre l’imaginaire sur le monde et un univers d’expéditions scientifiques : l’artiste élabore ici, entre nouveautés et reprise de ses Géo-calligraphies, une exposition sur le souvenir de ces voyages à travers une scénographie toute personnelle.

Extrait de l'article de Pauline Paliouris dans le N°75 de la revue.

Site de l'exposition