La première grande rétrospective française du francophile irlandais, l’écrivain, esthète et dandy Oscar Wilde se trouve au Petit Palais. Le commissariat de l’exposition est porté par Dominique Morel, conservateur en chef du musée, ainsi que par Merlin Holland, petit fils de l’auteur. Sept aspects de la vie du critique d’art sont disséqués, de sa formation auprès de grands historiens d’art comme Pater et Ruskin, à sa frénésie de l’écriture dans les années 1890 jusqu’à son exil. Chaque partie se veut singulière mais toutes sont scandées par les aphorismes de Wilde. Outre ses écrits, son portrait est central, celui par Toulouse-Lautrec illustre ses années parisiennes là où la photographie de Sarony réalisée lors de sa tournée de conférences aux Etats-Unis le présente dans son rôle de prédicateur du « Beau ». L’exposition présente ainsi près de 200 documents : des manuscrits, mais aussi des photographies familiales ou encore des illustrations comme celles de Beardsley dans la section allouée à Salomé, égérie du symbolisme et unique pièce écrite en français par Wilde.

Morgane Etoundi

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