Sans fin ni milieu
L'exposition
Pour Sans fin ni milieu, Vanessa Fanuele présente à la galerie Polaris un ensemble de peintures et sculptures qui révèle la cohérence d’un parcours travaillé par l’ambivalence d’une mémoire survivante, entre perte et présence.
Amélie Adamo: Peux-tu évoquer plus précisément le glissement qui s’est opéré entre les Jungles et les représentations actuelles de forêt ?
Vanessa Fanuele: Dans les Jungles, il y avait les prémices d’une composition végétale, mais avec des strates et des recouvrements. C’est comme si j’avais aujourd’hui dépouillé la végétation des Jungles pour ne laisser apparaître que l’ossature des arbres. Je ne recouvre plus le squelette et je laisse visible le fond. Comme dans la grande toile Perdus, pourtant. Ici avec la démultiplication verticale des troncs, la lecture est plus directe, plus frontale, mais en même temps plus abstraite et moins lisible dans la mesure où l’on ne sait plus si l’on voit une forêt, un reflet dans l’eau ou les prémices d’une construction.
Extrait de l'entretien avec Amélie Adamo dans le N°74 de la revue Art Absolument.
Amélie Adamo: Peux-tu évoquer plus précisément le glissement qui s’est opéré entre les Jungles et les représentations actuelles de forêt ?
Vanessa Fanuele: Dans les Jungles, il y avait les prémices d’une composition végétale, mais avec des strates et des recouvrements. C’est comme si j’avais aujourd’hui dépouillé la végétation des Jungles pour ne laisser apparaître que l’ossature des arbres. Je ne recouvre plus le squelette et je laisse visible le fond. Comme dans la grande toile Perdus, pourtant. Ici avec la démultiplication verticale des troncs, la lecture est plus directe, plus frontale, mais en même temps plus abstraite et moins lisible dans la mesure où l’on ne sait plus si l’on voit une forêt, un reflet dans l’eau ou les prémices d’une construction.
Extrait de l'entretien avec Amélie Adamo dans le N°74 de la revue Art Absolument.
Quand
04/11/2016 - 17/12/2016