Reconnu dès les années 1980, Louis Jammes photographiait alors des artistes maîtres de la mise en scène. Et possédant une part d’ange déchu : Keith Haring, Combas, mais aussi Basquiat, qui pose nu pour lui en 1988. Plus tard, ces héros n’ont plus de noms fameux mais portent la souffrance comme l’espoir du monde. Ses pas le mènent à Sarajevo, en Ouganda, dans la zone confinée de Tchernobyl, dont il rapporte des tirages qu’il vient griffer ou grimer par des ajouts peints.

Extrait de l'article de Tom Laurent publié dans le Numéro 73 de la revue.

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