2016 sonne les 50 ans de la disparition de Jean Lurçat : artiste au complet – peintre, cartonnier, poète et céramiste –, deux grandes expositions à Paris et Angers viennent retisser les fibres de celui qui fut surtout et unanimement considéré comme le « rénovateur de la tapisserie » au XXe. [...]Après-guerre, il développe ce vocabulaire où se presse un large bestiaire réel et fantastique tout en participant à la régénération des grandes manufactures telles qu’Aubusson, Beauvais ou les Gobelins. Juste retour, le Mobilier national a donc réuni un ensemble de pièces tout juste restaurées pour sa première exposition monographique à Paris depuis 1958. Étroitement liés à l’architecture, ses tapisseries et autres travaux trouvent dans la scénographie de Jean-Michel Wilmotte la restitution de l’intimité qui régnait dans son atelier.

Extrait de l'article de Charlène Rioux publié dans le Numéro 71 de la revue Art Absolument

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