Vieira da Silva. L’espace en jeu

Vieira da Silva. L’espace en jeu : La partie d’échecs, 1943. Huile sur toile. 81 x 100 cm. Achat de l’Etat à l’artiste, 1947 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Paris Photo Dist. RMN-Grand Palais/Droits réservés © Adagp, Paris 2016    Vieira da Silva. L’espace en jeu : Vieira da Silva au Brésil. Courtesy Fondation Arpad Szenes – Vieira da Silva, Lisbonne © Photo : Droits réservés    Vieira da Silva. L’espace en jeu : Bibliothèque. 1949. Huile sur toile. 114,50 x 147,50 cm. Achat de l'État à l'artiste, 1951 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Paris. Photo Dist. RMN-Grand Palais / Philippe Migeat © Adagp, Paris 2016    Vieira da Silva. L’espace en jeu : Chemins de la paix. 1985. Huile sur papier marouflé sur toile. 73 x 100 cm. © Courtesy Galerie Jeanne Bucher Jaeger, Paris. Photo : J-L. Losi © Adagp, Paris 2016   


L'exposition


L'œuvre comme la vie de Vieira da Silva s'apparente à un dédale sentimental, que le musée de Céret dévoile en une sélection de travaux graphiques, retraçant le fabuleux parcours de cette artiste né en 1908 à Lisbonne, nationalisée française en 1956. C’est à 20 ans, lorsqu’elle arrive à Paris, que Maria Helena Vieira da Silva nourrit son regard au contact des ateliers les plus fertiles de l’époque. Elle étudie à tire-d’aile la peinture avec Fernand Léger, la sculpture avec Antoine Bourdelle mais également la gravure avec Stanley Hayter. L’œuvre de ce dernier inspire la jeune artiste dont la peinture se perd dans ces ébats constants de lignes intégralement maîtrisés. Bousculant les frontières entre figuration et abstraction, les énigmes spatiales de ses œuvres sont teintées d’influences cubistes, dont elle reprend quelque fois la palette ocre et brune. La passion de l’architecture, de la musique et de la poésie guide la main de cette femme mélancolique et cérébrale. Elle sera l’épouse du peintre hongrois Árpád Szenes, qui meurt en 1985. Son travail s’éclaircit alors, s’éblouit d’une lumière qui s’associe encore et toujours aux structures fuyantes tracées par son trait minutieux, détaillant les entrelacs de ses labyrinthes mentaux et poétiques.

Article de Charlène Rioux.

Quand


20/02/2016 - 22/05/2016

Les artistes


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