Pensée pour la topographie de la Verrière, centre d’art de la fondation Hermès, la monographie d'Isabelle Cornaro clôt le cycle d’expositions « Des gestes de la pensée ». Ses œuvres protéiformes sont en effet le support de réflexions sur l'histoire de l'art ou, plus précisément, sur l’histoire des formes. Tout en distance interrogatrice, elle décloisonne les catégories pour attribuer une forme attachée à une source à de nouveaux systèmes de représentation, usant de références tout autant savantes que populaires. C'est le cas pour la sculpture principale qu’elle montre à Bruxelles : entre « folie » architecturale du XVIIIe siècle et abstraction Hard Edge, sa nature reste indéterminée.

Article de Marie-Astrid Vandesande paru dans le numéro 69

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