La Fabrique des images

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L'exposition


Avec Alberti et son « tableau comme une fenêtre ouverte sur le monde» daté de 1435, l’homme occidental découvre avec la perspective son propre regard sur la cosmologie. A cette nature « objectivée » où il se meut répond une différence fondamentale entre l’être humain et le reste des êtres et des choses : l’intériorité, qui donnera lieu à son corollaire visuel, la peinture de l’âme, concrétisée par des portraits individualisées tels ceux de Jean Fouquet. Mais l’exposition-programme orchestrée par l’anthropologue Philippe Descola vise à mettre en regard cette tradition occidentale avec d’autres systèmes de représentation de l’ordre du monde. Trois autres grandes ontologies régissent, selon lui, les relations entre les êtres et les choses. A l’opposé du réalisme occidental, l’animisme, où les animaux, les plantes et les objets peuvent disposer d’une âme au même titre que les humain, le corps n’est qu’un vêtement. Totémisme aborigène et analogisme sont les deux autres sections de cette présentation, ainsi qu’une dernière démontrant l’existence de « faux-amis » formels mais que l’interprétation peut séparer. Ces distinctions prennent corps dans des objets variés, de la peinture hollandaise de paysage à la coiffe amazonienne.

Quand


16/02/2010 - 11/07/2010

Les artistes


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