Mobilisant en creux une suite de gestes et de procédés – de la collecte d’objets à l’agencement et la captation photographique en passant par la classification et parfois le moulage –, les peintures de Maude Maris poursuivent et fixent un processus de transformation. Dès lors, ces « états » excèdent le registre pictural : dans Foyer, une dizaine de tableaux renvoient à la transfiguration de formes architecturales, sculpturales ou mobilières, de la recherche de leur origine à leur représentation. Au même titre que l’origine symbolique de cette structure précaire, préfigurant l’architecture classique, s’est sécularisée, l’artiste a réalisé le moulage d’éléments végétaux pour constituer certains fragments peints dans ce tableau. [...]

Extrait de l'article de Tom Laurent paru dans le numéro 67

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