Si les matériaux que Paul Wallach utilise pour réaliser ses sculptures – planches de bois, peinture acrylique blanche, tasseaux... – peuvent sembler modestes, c'est pour mieux rendre compte d'autres qualités, d'ordre spatial et visuel. Ainsi l'assemblage de ces matériaux, qui renvoient à l'univers du chantier de construction, dessine l'espace d'exposition et le remodèle : s'y joue un aller-retour avec les œuvres, elles-mêmes oscillant entre équilibre et mouvement reconstructif, selon le point de vue du visiteur et la luminosité. La géométrie des figures, leur sobriété ainsi que les jeux entre les pleins et les vides permettent de circuler autour des œuvres et de déceler, au hasard des déplacements, un détail caché, une coulée de peinture sur un pan de bois, ou la constitution d'une forme. [...]

Extrait de l'article de Marie-Astrid Vandesande paru dans le numéro 67

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