D’abord peintre, l’artiste néo-zélandais Bill Culbert abandonne dans les années 1970 les tubes de couleur pour travailler directement avec la lumière, pionnier dans cette recherche. Intégrant des néons ou des sources naturelles dans ses œuvres, elle joue de concert avec les objets qui parsèment ses créations : « Je n’utilise pas la lumière pour faire voir la sculpture, elle est la sculpture », dit-il. Portant un intérêt croissant au déchet, objet abandonné par les hommes, il l’illumine et change ainsi son statut, passant de rebut à œuvre d’art. Peu montré en France, bien qu'ayant représenté la Nouvelle-Zélande en 2013 à la Biennale de Venise, son travail est présenté de façon rétrospective à Dole.

Manon Raoul

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