Dans une volonté de simplification ludique, Bernard Frize développe un art de la combinaison et du hasard, dépouillant sa peinture de toute iconographie : le pinceau et la peinture y sont des outils au service de protocoles stricts. Il joue ainsi d’un effet flouté dans ses Solitaires de 1999, évoquant l'écran et sa contemplation passive par le spectateur. Dans la même veine, Günter Umberg étudie le rapport entre peinture, technique et perception. Dans ses Ensembles composés de toiles monochromes de formats variés, l’artiste cherche à montrer la matérialité de la peinture mais également ses contraintes, à l’instar de Frize.

Manon Raoul

N°66 - Juillet/Aout 2015

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