Un univers abstrait, coloré et démesuré : dans deux espaces, Stéphane Calais converse avec l’histoire des formes du XXe siècle. Dans l’espace monumental de La Passerelle, il permet de faire l’expérience sensible d’une transformation des proportions, grâce à une multitude de formes géométriques aux couleurs franches rythmées par une fresque noire en arrière-plan, non sans rappeler Calder ou Miró. En outre, le hall de Brest Aréna est surplombé de peintures et de sérigraphies, participant d’une vision graphique et mouvementée d’un monde composé de végétaux et de minéraux. Par le dessin, l’artiste se joue des gammes et des contrastes de l’art qui le précède.

Déborah Gutmann

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