Le premier à renouveler la peinture de paysage dans cet esprit est Hubert Robert, surnommé « Robert des Ruines », au XVIIIe siècle, qui nous laisse une Vue du château de Chamarande partiellement réinventée, là même où a lieu l’exposition. Y sont présentés une quinzaine d’artistes comme Claire Tabouret, Étienne de France, Tommy Hilding, Nicolas Moulin ou encore Mathieu Pernot, qui, tour à tour, dépeignent leur vision du futur, ou un passé disparu aujourd’hui trop présent, remodelant la réalité à l’aune de leur imagination. Les œuvres participent à la prise de conscience des mutations environnementales, sociales et urbaines qui sculptent sans réserve les paysages qui nous entourent et au milieu desquels nous évoluons.


Extrait de l'article de Marie Oreness publié dans le N°57 de la revue Art Absolument:parution le 10 janvier 2014

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