L’accrochage privilégie la technique du collage, largement répandue dans l’œuvre d’Arthur Aillaud. À travers la juxtaposition d’éléments – dessinés, peints ou empruntés au réel –, l’artiste crée des espaces obstrués et dynamiques dans lesquels les formes géométriques comme les couleurs se répondent. L’homme n’est jamais explicitement représenté mais on devine sa présence aux différentes traces de son passage. Dans les séries Montagnes comme Béton, les pans de peinture acquièrent une importance égale à celle du paysage en arrière-plan, en se dressant face au spectateur.

Site de l'exposition