Photographe de la ligne, et de la densité telle qu’elle se déploie dans la nature, Jérôme Bryon multiplie les expériences de monstration de son travail. […]. Son œuvre comprend d’une part des séries paysagères, où l’absence d’intentions réellement directrices face au motif lui permet de faire advenir le sujet – des vues de montagnes – dans toute son abondance naturelle. Rien ne guide le regard alors, que la possibilité de « prendre le temps ». Contrepoint de ce travail s’étirant dans le temps, qui s’expose comme autant de « respirations nécessaires », des séries photographiques spontanées, intitulées "Postures", "Windows" et "Sous-Œuvre", nécessitant une durée plus courte pour être assimilées, jouent sur la construction graphique de l’image. (…)


Extrait de l’article de Tom Laurent publié dans le N° 49 de la revue Art Absolument, paru le 6 septembre 2012