Sacré blanc ! Hommage à Thomas Gleb

Sacré blanc ! Hommage à Thomas Gleb : Thomas Gleb Trace orange 167 x 200 1968 Acrylique et enduit sur toile Coll.musées d’Angers © Musées d’Angers, photo. Pierre David    Sacré blanc ! Hommage à Thomas Gleb : Annette Messager Histoire des robes 130 x 30 x 8,5 1990 Robe, cheveux, ficelles et épingles à nourrice Coll. Jacqueline Frydman, Paris © D. R.   


L'exposition


À l’occasion du centenaire de la naissance de Thomas Gleb, le musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine renouvelle notre regard sur l’œuvre de ce dernier en confrontant son travail à celui d’une cinquantaine d’artistes autour de deux thèmes chers à Thomas Gleb : le blanc et le sacré. Juif polonais issu d’une famille de tisserands, Yehouda Chaïm Kalman, dit Thomas Gleb se tourne d’abord vers le dessin, la peinture et la gravure, avant de participer dès 1960 au renouveau de l’art du textile au contact de la galeriste Denise Majorel et du licier Pierre Daquin. Progressivement, il délaisse le monde figuratif pour concentrer son œuvre sur le sacré. « J'appris la Torah. J'appris les Dix Commandements qui devinrent, après cinquante ans de gestation, une source d'inspiration : tu y trouveras des traces de mes sentiers qui mènent à la source, à un commencement. » Exploitant la « matière colorée » du blanc et jouant sur les épaisseurs du textile, Thomas Gleb réalise des œuvres entre tradition et modernité dans lesquelles sa quête de spiritualité et de paix est mise en lumière par la pureté du blanc. À Angers, "Sacré blanc !" célèbre la diversité et la liberté qu’ont les artistes contemporains dans l’utilisation du textile et l’exploitation de la couleur blanche. De cette multiplicité des formes, allant de l’Histoire des Robes d’Annette Messager au Cordon ombilical – fleur de vie de Mylène Salvador-Ros, une interaction entre les œuvres s’établit, le blanc symbolise l’union de l’Homme et du sacré ; confronté à la couleur, il montre aussi la violence dont est capable l’humanité. Cette exposition s’inscrit dans un programme de commémorations nationales notamment au musée du Judaïsme qui expose les œuvres sur papier que l’artiste a réalisées sur le thème des douze tribus d’Israël et au musée de Hiéron (Paray-Le-Monial) proposant quant à lui une redécouverte de l’œuvre phare Signe, œuvre réalisée in situ pour le carmel de Niort.

Pauline Mirete

Quand


29/06/2012 - 18/11/2012

Les artistes


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