Akseli Gallen-Kallela (1865-1931). Une passion finlandaise
L'exposition
Bousculé par les audaces du fauvisme qu’il découvre à Paris en 1909, Gallen-Kallela, comme Munch au XXe siècle, ose à nouveau saturer sa palette : ses Skieurs en ombres chinoises glissent sur un immense aplat bleu, que viennent fermer tout en haut de la toile un rose et un jaune mordants. Mais l’artiste couvert d’honneurs ne retrouve sa fureur de peindre qu’en partant pour six mois, entre 1909 et 1910, en Afrique orientale. Ce dernier paradis sur terre est plus proche, selon lui, du monde du Kalevala qu’une Finlande devenue irrémédiablement civilisée.
Extrait de l'article d'Emmanuel Daydé publié dans le N°46 de la revue Art Absolument : parution le 24 février 2012
Extrait de l'article d'Emmanuel Daydé publié dans le N°46 de la revue Art Absolument : parution le 24 février 2012
Quand
07/02/2012 - 06/05/2012