Les peintures à la gouache de Marielle Paul proposent la vision d’un paysage qui se place hors du temps, au sein duquel elle semble rechercher le geste enfantin et scolaire de la découverte de la couleur. Et si la peinture n’occupe jamais la totalité de la surface de la toile, et qu’une démarcation volontaire de la marge et du centre est opérée, c’est pour justifier les limites de la représentation. En adoptant avec humour ce slogan « Montagnes russes, été indien, arabesque et paradis latin », Marielle Paul a voulu insister sur l'éclectisme de ses sources et de ses aspirations.

Chloé Savart

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