Giuseppe Arcimboldo
1527 (Milan) / 1593 (Milan)
Vit à : Milan
Travaille à : Milan
Le nez en aubergine, l’oreille en épi de maïs et le sourire fait de petits pois : à force de chercher le naturel derrière l’anthropomorphe, on se contente le plus souvent d’assimiler l’art de Giuseppe Arcimboldo à un simple jeu de l’œil de lynx. Portraitiste à la fois classique et fantastique tout autant que metteur en scène ébouriffant ou philosophe mélancolique – comme il se présente dans son Autoportrait en homme de lettres de 1587 –, Arcimboldo demeure pourtant le « Léonard de Vinci » des Habsbourg, celui qui annonce un véritable malaise dans la civilisation. Si le Milanais a bien été formé comme peintre dans l’atelier de son père – et s’il a réalisé avec lui des cartons de vitraux, dans le style maniériste, pour la cathédrale de sa ville –, il se veut avant tout poète, savant et philosophe – tout comme Léonard de Vinci.
Vit à : Milan
Travaille à : Milan
Le nez en aubergine, l’oreille en épi de maïs et le sourire fait de petits pois : à force de chercher le naturel derrière l’anthropomorphe, on se contente le plus souvent d’assimiler l’art de Giuseppe Arcimboldo à un simple jeu de l’œil de lynx. Portraitiste à la fois classique et fantastique tout autant que metteur en scène ébouriffant ou philosophe mélancolique – comme il se présente dans son Autoportrait en homme de lettres de 1587 –, Arcimboldo demeure pourtant le « Léonard de Vinci » des Habsbourg, celui qui annonce un véritable malaise dans la civilisation. Si le Milanais a bien été formé comme peintre dans l’atelier de son père – et s’il a réalisé avec lui des cartons de vitraux, dans le style maniériste, pour la cathédrale de sa ville –, il se veut avant tout poète, savant et philosophe – tout comme Léonard de Vinci.
Ses expositions
Une image peut en cacher une autre : Arcimboldo - Dalí - Raetz
08/04/2009 - 06/08/2009
(Paris) Grand Palais
08/04/2009 - 06/08/2009
(Paris) Grand Palais