Laurent Grasso
1972 (Mulhouse)
Vit à : Paris et New York
Travaille à : Paris et New York
Site de l'artiste
Galerie de l'artiste
«Dans mon travail, la partie documentaire, scientifique, réaliste renforce toujours la fiction. Il est aisé de trouver dans le réel des histoires beaucoup plus inquiétantes et entraînantes que dans la fiction elle-même. Nourrie par la vérité des données récoltées auprès de différents laboratoires, l’animation visible sur les silos est la meilleure base pour un scénario. Il s’agit d’une interprétation poétique d’un fonds scientifique. Ce qui m’intéresse n’est pas l’esthétique scientifique en elle-même mais l’impact que je peux créer avec elle chez le spectateur. Plutôt que de reproduire des graphiques scientifiques, par exemple, qui peuvent par ailleurs avoir une réelle esthétique, je préfère me pencher sur le fond, sur ce que cela signifie vraiment. C’est la raison pour laquelle je m’empare de différents champs de recherche, le cinéma, l’histoire de l’art, la surveillance selon les recherches de Michel Foucault, l’idée du dispositif en général, tout ce qui contrôle et influence nos vies, les architectures, la manière dont le pouvoir utilise un décor, une atmosphère pour consolider son exercice, comme j’ai essayé de le montrer dans mon film Élysée.»
Extrait de l'entretien de Laurent Grasso avec Henri-François Debailleux publié dans le Numéro 72 Juillet 2016
Visuel : crédit photo François Bouchon
Vit à : Paris et New York
Travaille à : Paris et New York
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«Dans mon travail, la partie documentaire, scientifique, réaliste renforce toujours la fiction. Il est aisé de trouver dans le réel des histoires beaucoup plus inquiétantes et entraînantes que dans la fiction elle-même. Nourrie par la vérité des données récoltées auprès de différents laboratoires, l’animation visible sur les silos est la meilleure base pour un scénario. Il s’agit d’une interprétation poétique d’un fonds scientifique. Ce qui m’intéresse n’est pas l’esthétique scientifique en elle-même mais l’impact que je peux créer avec elle chez le spectateur. Plutôt que de reproduire des graphiques scientifiques, par exemple, qui peuvent par ailleurs avoir une réelle esthétique, je préfère me pencher sur le fond, sur ce que cela signifie vraiment. C’est la raison pour laquelle je m’empare de différents champs de recherche, le cinéma, l’histoire de l’art, la surveillance selon les recherches de Michel Foucault, l’idée du dispositif en général, tout ce qui contrôle et influence nos vies, les architectures, la manière dont le pouvoir utilise un décor, une atmosphère pour consolider son exercice, comme j’ai essayé de le montrer dans mon film Élysée.»
Extrait de l'entretien de Laurent Grasso avec Henri-François Debailleux publié dans le Numéro 72 Juillet 2016
Visuel : crédit photo François Bouchon