Georges Braque
1882 (Argenteuil) / 1963 (Paris)
Avant même sa rencontre avec Picasso, lorsque Braque adopte brutalement le fauvisme entre 1906 et 1907, à l’instigation du Havrais Othon Friesz, c’est parce que, dit-il, « n’aimant pas le romantisme, cette peinture physique me plaisait ». Physique : tout est dit. Loin d’être le personnage lent, grave, réfléchi – pour ne pas dire laborieux et ennuyeux – de la légende, face à un Picasso vif-argent, toujours rapide, inventif et malicieux, Georges Braque s’avoue au contraire comme un instinctif, un têtu, un nerveux. À l’inverse de la faconde verbale toute latine de Picasso, il a simplement gardé de son enfance cauchoise l’attitude d’un « taiseux », limitant ses pensées à quelques aphorismes (qu’il a eu le tort de publier, ces quelques sentences sur « la règle qui corrige l’émotion » lui attirant les foudres de Breton). Lutteur né, Braque – pour qui « un tableau est fini lorsque l’idée a disparu » – prépare les coups qu’il a en tête, produisant cinq tableaux quand Picasso, toujours pressé, en lâche trente. « Quand on fait appel au talent, résumait le Normand, c’est que l’imagination est en défaut. » Le constructeur – le patron, disait Paulhan –, c’est Braque.
Avant même sa rencontre avec Picasso, lorsque Braque adopte brutalement le fauvisme entre 1906 et 1907, à l’instigation du Havrais Othon Friesz, c’est parce que, dit-il, « n’aimant pas le romantisme, cette peinture physique me plaisait ». Physique : tout est dit. Loin d’être le personnage lent, grave, réfléchi – pour ne pas dire laborieux et ennuyeux – de la légende, face à un Picasso vif-argent, toujours rapide, inventif et malicieux, Georges Braque s’avoue au contraire comme un instinctif, un têtu, un nerveux. À l’inverse de la faconde verbale toute latine de Picasso, il a simplement gardé de son enfance cauchoise l’attitude d’un « taiseux », limitant ses pensées à quelques aphorismes (qu’il a eu le tort de publier, ces quelques sentences sur « la règle qui corrige l’émotion » lui attirant les foudres de Breton). Lutteur né, Braque – pour qui « un tableau est fini lorsque l’idée a disparu » – prépare les coups qu’il a en tête, produisant cinq tableaux quand Picasso, toujours pressé, en lâche trente. « Quand on fait appel au talent, résumait le Normand, c’est que l’imagination est en défaut. » Le constructeur – le patron, disait Paulhan –, c’est Braque.
Ses expositions
Même pas peur ! Collection de la baronne Henri de Rothschild. Vanités d’hier et d’aujourd’hui
29/06/2018 - 30/09/2018
(Toulouse) Fondation Bemberg
29/06/2018 - 30/09/2018
(Toulouse) Fondation Bemberg
Vivantes natures
22/05/2017 - 05/11/2017
(Biron) Château de Biron
22/05/2017 - 05/11/2017
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Chefs-d'oeuvre de la collection Bürhle
07/04/2017 - 29/10/2017
(Lausanne 8 Bellevaux) Fondation de l'Hermitage
07/04/2017 - 29/10/2017
(Lausanne 8 Bellevaux) Fondation de l'Hermitage
Picasso.mania
07/10/2015 - 29/02/2016
(Paris) Grand Palais
07/10/2015 - 29/02/2016
(Paris) Grand Palais
Leiris & Co. Picasso, Masson, Miró, Giacometti, Lam, Bacon…
03/04/2015 - 14/09/2015
(Metz) Centre Pompidou Metz
03/04/2015 - 14/09/2015
(Metz) Centre Pompidou Metz
Georges Braque
18/09/2013 - 06/01/2014
(Paris) Grand Palais
18/09/2013 - 06/01/2014
(Paris) Grand Palais
Passion de Collections, Collection de Passion
07/11/2009 - 17/01/2010
(Tours) Château de Tours
07/11/2009 - 17/01/2010
(Tours) Château de Tours
De Corot à l’art moderne, souvenirs et variations
20/02/2009 - 24/05/2009
(Reims) Musée des Beaux-Arts de Reims
20/02/2009 - 24/05/2009
(Reims) Musée des Beaux-Arts de Reims
Ses Livres
Georges Braque et le paysage De l’Estaque à Varengeville 1906-1963
Ouvrage collectif Éditions Hazan/Musée Cantini A priori, le sujet majeur de l’oeuvre de Braque n’est pas le paysage. Ce “père de la modernité” est plus connu pour sa participation à la révolution que fut le cubisme. Néanmoins, à y regarder de plus près, le paysage est un élément qui perdure dans son oeuvre et qui se révèle être un fabuleux terrain de recherches et d’ ...